Full dark, no stars

KING, Stephen. Full dark, no stars. Gallery Books. 386 pages

Un fermier tue sa femme avec la complicité de son fils. Sa vie va lentement mais sûrement basculer dans la folie.

Une écrivaine de romans à la "Arabesque" se fait violer. Elle va mener l'enquête à la manière de ses personnages, mais découvrir que la réalité est loin de la fiction.

Un homme en phase terminale traite avec le diable et échange son sort contre celui de son voisin et meilleur "ami" à qui tout réussit.

Une brave épouse et brave mère découvre que son brave mari est un tueur en série.

La lecture de ce livre ne fut que pur bonheur. En effet, me replonger dans le style de Stephen King, à la fois flamboyant et terrien (et en anglais, car King est toujours mal traduit... enfin, c'est mon point de vue), après 15 ans et plus d'interruption, me fit le même effet que la madeleine sur Proust. Je me remémorai It, Gerald's game, Dolores Claiborne... lus pendant mes années insouciantes d'étudiante (en allemand... cherchez l'erreur). Alors évidemment mon avis sur ce livre ne pourra être que fortement subjectif. Tout d'abord, retrouver l'univers de l'auteur par le biais de nouvelles fut une bonne option, car King excelle dans le genre. Il réussit à adapter son style à ses personnages, à l'époque où ils évoluent, la région... Et toujours l'insertion d'une touche de fantastique ou d'irréel (et pour faire ça dans un récit se déroulant dans le Midland des années 20, il faut y arriver).

Rien à ajouter : ce recueil de nouvelles est du grand art, "King at his best", comme le diraient les critiques en quat' de couv'. Imparable, efficace, droit dans ses bottes. Américain, quoi. Peut-être pas une grande surprise, mais au moins, le lecteur a ce qu'il veut... et n'est-ce pas l'essentiel ?

Bon, le livre a été traduit en français... mais vous y perdrez beaucoup (mes excuses au traducteur...).